Depuis plusieurs jours, des étudiants de l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM/Franceville) et de l’Université Omar BONGO (UOB/Libreville) observent une grève de la faim devant la cathédrale Sainte Marie à Libreville. Ce mouvement serait dû à l’emprisonnement de deux étudiants, à l’exclusion et au non paiement de la bourse de plusieurs autres.
Au regard de l’indifférence affichée par les pouvoirs publics, peut-on dire que ce mode de protestation, c’est-à-dire, la grève de la faim, soit en phase avec le contexte socio-politique gabonais ?