Une année vient de laisser place à une autre. C’est donc l’occasion pour nous de dresser un bilan de celle qui s’est écoulée afin de mieux entrevoir la suivante.

 

 

2014 a été marqué par une forte polémique autours des origines du PR et sa possible non-éligibilité à une présidentielle par rapport au fameux article 10 de la constitution gabonaise, par des grèves à répétition dans presque toutes les administrations publiques et dans toutes les universités publiques du pays, suite à des dysfonctionnements administratifs et à décisions arbitraires des dirigeants. D’ailleurs, certaines d’entre elles sont même encore bien d’actualité. En effet, le gaz et le carburant sont toujours des denrées rares et les populations en souffrent. En outre, la reprise des cours dans ces universités serait très fortement compromise vu que beaucoup d’étudiants sont contre l’incarcération de certains de leurs camarades, la présence des forces de l’ordre sur le campus, l’expulsion sans préavis des résidents de la cité universitaire, la dissolution de la mutuelle des étudiants, bref, des décisions qui tendent plus à contourner les problèmes et à incriminer ces derniers.

Aussi, cette année a vu l’arrivée dans l’opposition de plusieurs ex-barons du régime BONGO-PDG, sous la bannière de front uni pour l’alternance (ex Union Nationale). Il s’agit notamment de Jacques ADHIAHÉNOT, de Jean PING et de Didjob DIVUNGI DI NDINGE. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils manquent de crédibilité et de légitimité vis-à-vis des gabonais par rapport à leur forte implication dans la situation actuelle du pays. Malgré tout, ils jouissent d’une certaine popularité vu le nombre de personnes qu’ils réussissent à drainer lors de leurs meetings.

Ainsi, j’espère que 2015 sonnera le glas d’une vrai démocratie dans notre pays, de l’instauration d’un réel dialogue entre le gouvernement et les différents syndicats, entre les administrations et les étudiants, et d’une prise de conscience de tous les gabonais que ce pays est le leur et qu’ils doivent le préserver comme un trésor inestimable. Surtout, il est impératif que nos forces de l’ordre sachent exactement quelle est leur mission : SERVIR LE PEUPLE ET NON UN POUVOIR !

Enfin, finissons sur une note joyeuse en souhaitant que nos panthères fassent honneur au pays avec un beau parcours à la CAN Orange 2015 qui aura lieu de 17 janvier au 8 février chez nos voisins de la Guinée-Équatoriale et qu’ils aient un comportement exemplaire tout au long de leur participation à cette compétition.

Sur ce, bonne et heureuse année 2015 à tous !

VIVE LA DÉMOCRATIE, VIVE LA PAIX, VIVE LE GABON !